Saturday, August 29, 2015

Develop or Dominate: A Winner’s Choice

By Ashara Peiris (French translation by Morgane Leclerc)

The views and opinions expressed in this article are those of the author and do not
necessarily reflect the official policy or position of the Quidditch Post

From 25-26 July 2015, the European Games were held in Sarteano, Italy. After a tough and incredibly tense tournament, the French national team defeated the United Kingdom 90*-50. Following the tournament, there has been significant discussion on the processes used to select national teams and, in particular, France’s team. Much of the criticism is centred around the fact that the team was made up of members from only three French teams, Paris Frog (Coupe de France champions), Titans Paris (European Quidditch Cup 2015 champions), and Crookshanks Lyon (Coupe de France third place finishers).

Sandra Kreit (a French quidditch player) was disappointed and frustrated that the team chosen was not representative of the entirety of French quidditch and instead was a “Parionnais” team – Paris- and Lyon-based; Kreit believed the process used by the selection committee was heavily biased to teams from these regions, including Titans Paris, Paris Frog, and Crookshanks Lyon. Quite simply, I believe this thinking is flawed.

When teams attend tournaments they have to balance two major objectives: development and dominance.  The time for development should be during the regular season with club teams and in mercenary tournaments.  With national teams, however, I feel the objective would be more heavily skewed in favour of the dominance objective. For countries such as France, which are already more developed and advanced than other European countries, this is very much the case. 

Those in favour of a more wholly representative French national team primarily fall into two main camps:
  1. Those who believe quidditch is an inclusive space and should have more room for players of differing abilities on France’s national team.
  2. Those who believe France’s national team should aim to develop quidditch throughout the country by giving mid-tier teams the opportunity to learn.
Quidditch is renowned for being an inclusive space, whether it is in regards to gender, identity, sexuality, or simply creating a place where players can become friends with like-minded people. To some, this means the primary objective of the game is not necessarily to win. While being a fully inclusive sport is indeed a noble aim, when one considers the European Games as the premiere European tournament, winning should be the aim for as many of the teams as possible. While teams such as Poland and Ireland went with the intention of development, mostly due to the relative inexperience of their NGBs, this was not the case for France.
Sarteano 2015 | Photo Courtesy of Carlo Pellegrini
France went into the European Games with the mentality of winning the trophy. Although I believe everyone has a right to be considered through selection, such as through open tryouts or application, only the best should be chosen for a national team. Quidditch is a serious sport, and the most effective way to be recognised as this is to ensure the most competitive teams possible are created.

And while I cant say whether the 21 players chosen were indeed the best 21 players in France, players should not be included in order to fulfill a quota of regions. It could be argued that the inclusion of players from a number of teams would help develop quidditch over the entire nation, but it should be noted that France’s win provided the country with a huge amount of publicity for the sport. Since France won the European Games, articles about the historic victory have appeared in a number of prominent magazines and newspapers. This increased publicity will undoubtedly draw more people to quidditch over the coming years. Hopefully this will lead to more diversity in the country’s national team, and hopefully France continues to strive towards creating the most effective team it possibly can, leaving regional diversity as at best a minor concern.

Some have pointed to other countries having greater team representation included in their national teams, notably the United Kingdom and the United States at the 2014 Global Games. One important difference is that both teams had significantly greater depth, meaning the best players are not necessarily all from one team. Furthermore, the U.S. could afford to have a roster limitation – a maximum of two players per team simply because there was not a significant drop off in talent outside the country’s elite teams. When it gets to the stage where other NGBs are able to more easily compete with the U.S., maybe those countries will have to remove roster limitations too

In conclusion, I feel that France and national teams in general can gain a lot more by creating a team they feel will be able to win tournaments. It helps to attract more players while also giving other players something to attain and strive for. While a diverse team is desirable, it is important to never sacrifice team quality.

Les points de vue et opinions exposés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la position du Quidditch Post.

Développer ou Dominer : le choix d’un vainqueur

Les 25 et 26 juillet 2015 se tenaient les Jeux Européens à Sarteano en Italie. Après un rude tournoi et des scores incroyablement serrés, l’équipe de France a vaincu le Royaume Uni 90*-50. Suite à la compétition, il y a eu un long débat concernant les sélections pour la constitution des équipes nationales et en particulier celle de la France. La plupart des critiques ont porté sur le fait que l’équipe française n’était composée que de membres des équipes des Frog de Paris (champions de la Coupe de France), des Titans de Paris (champions de la Coupe d’Europe 2015) et des Crookshanks de Lyon (arrivés 3èmes à la Coupe de France).

Sandra Kreit (Toulouse Quidditch) s’est avouée déçue et frustrée que l’équipe choisie ne soit pas représentative de tout le quidditch français mais plutôt « Parionnaise » (composée uniquement de parisiens et de lyonnais). Elle croit, par ailleurs, que le procédé utilisé par le comité de sélection était en grande partie biaisé par les équipes de ces régions (Titans Paris, Paris Frog et Crookshanks Lyon). Je crois, à vrai dire, que ce jugement est contestable.

Lorsque des équipes participent à des tournois, elles doivent maintenir un équilibre entre deux objectifs : développement et prédominance. Le développement du sport doit se faire régulièrement tout au long de la saison au sein des clubs et dans les compétitions mercenaires. Avec les équipes nationales, cependant, j’ai l’impression que les ambitions sont plus orientées vers le désir de prédominance. Pour les équipes comme la France qui sont déjà plus développées et avancées que les autres pays européens, c’est d’ailleurs très souvent le cas.

Les arguments de ceux qui sont en faveur d’une équipe nationale plus représentative du pays dans son ensemble se répartissent en deux principaux camps :
1) ceux qui voient le quidditch comme un espace inclusif qui devrait accueillir dans son équipe des joueurs aux capacités diverses.
2) ceux qui croient que l’équipe nationale aurait dû servir développer le quidditch en France en donnant aux équipes de moyenne envergure l’opportunité d’apprendre.
Pour beaucoup donc, le quidditch se conçoit comme un espace inclusif que ce soit en regard de leur genre, de leur identité, de leur sexualité ou encore un lieu où se tissent des amitiés entre personnes de même esprit ; pour ceux-là, l’objectif premier n’est pas de gagner à tout prix. Toutefois, si se revendiquer un sport inclusif est en effet un noble dessein, la victoire, lorsque l’on considère le premier tournoi européen, se doit d’être l’objectif principal pour la grande majorité des équipes. Bien que les équipes telles que celles de la Pologne et de l’Irlande ont tenu à participer avec une intention d’expansion (due à la relative inexpérience des fédérations du quidditch), ce n’était pas le cas de la France.

La France s’est rendue aux Jeux Européens dans le but de remporter la victoire et même si je crois que tout le monde a le droit de se présenter aux sélections et d’être évalué à sa juste valeur (par exemple au travers d’essais ouverts ou de candidatures), seuls les meilleurs joueurs devraient être choisis pour faire partie de l’équipe. Le quidditch est un sport sérieux et le meilleur moyen qu’il soit reconnu en tant que tel est de s’assurer que les équipes sont montées de la manière la plus sélective qui soit.

Bien que je ne puisse pas dire si les 21 joueurs choisis était effectivement les meilleurs de France, aucun joueur ne devrait être sélectionné selon des quotas imposés pour chaque région. L’on pourrait opposer à cette idée que l’intégration de joueurs provenant d’un certain nombre d’équipes aiderait le quidditch à se développer et à s’améliorer dans toute la nation mais l’on devrait tout autant se rappeler qu’une victoire pour la France fournit aussi beaucoup de publicité pour le sport et ce, dans tout le pays également. Depuis que la France a remporté les Jeux Européens, il y a eu des articles sur ses victoires précédentes dans un bon nombre de journaux reconnus. Cette publicité accrue attirera sans aucun doute plus de gens vers ce sport dans les années à venir. Et tandis que cela devrait mener à terme, je l’espère, à plus de diversité au sein de l’équipe nationale, la France devrait continuer à recruter l’équipe la plus efficace possible en délaissant la diversité régionale qui ne devrait être considérée que comme une préoccupation mineure.

Certains ont fait remarquer que les autres équipes nationales étaient constituées d’un plus grand nombre d’équipes régionales, notamment celle du Royaume Uni ou encore des Etats-Unis (aux Global Games – Jeux Mondiaux – de 2014). La seule différence est que ces deux pays sont composés d’équipes bien plus denses et que leurs meilleurs joueurs ne se situent pas nécessairement dans une seule équipe. De plus, l’équipe états-unienne peut se permettre d’avoir une liste limitée (à deux joueurs maximum en provenance d’une même équipe) parce qu’il n’y a un si grand écart de niveau entre les différentes équipes régionales. Arrivés au stade où d’autres fédérations du quidditch sont capables d’entrer facilement en compétition avec les USA (probablement en 2018), même eux se verront sans doute obligés de renoncer à leur limitation.

En conclusion, j’ai l’impression que la France et les équipes nationales en général gagneraient dans la création d’équipes dont l’objectif principal est de gagner ces compétitions. Cela permettra d’attirer plus de joueurs et de se fixer un objectif pour lequel se battre. Bien qu’une équipe plus diversifiée soit souhaitable, cela ne devrait pas se faire au détriment de son efficacité.

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